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The Alpha-King's Rebirth: Arian's vengeance

Lolochou
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Synopsis
Dans la meute de Shadow-Crest, Arian Valerius n’est rien. C'est le "garçon humain" qui nettoie les sols et baisse la tête. Tout change le jour de la Cérémonie des Triplés. Tout le monde attendait que la belle et riche Lysandra soit choisie. Mais à la surprise générale, la Déesse de la Lune désigne Arian. Il est le partenaire lié aux trois Alphas les plus puissants : Alaric, Soren et Cillian. Pour les trois frères, c'est une insulte. Ils ne veulent pas d'un homme, encore moins d'un serviteur. Ils décident de faire de sa vie un enfer. Pendant 300 chapitres, Arian subit leur colère, leurs ordres et leur obsession malsaine. Il est traité comme un objet, jusqu'au jour où les Alphas commencent enfin à l'aimer pour de bon. C'est là que Lysandra décide de l'éliminer. Elle le poignarde en pleine forêt et le laisse mourir comme un chien dans la boue. Elle pensait en avoir fini avec lui. Elle avait tort. Pour tenter de le sauver, Cillian le mord au dernier moment. Mais cette morsure réveille un secret enfoui dans le sang d'Arian : il n'a jamais été humain. Il est le dernier Alpha-Roi, une légende vivante capable de guérir de n'importe quelle blessure. Arian disparaît pour préparer son retour. Quand il revient, il n'est plus le petit serviteur fragile qui tremblait devant les Alphas. Il est devenu plus fort qu'eux. Il revient pour se venger de Lysandra et pour voir Alaric, Soren et Cillian ramper à ses pieds, fous de douleur et de regret. Le serviteur est mort. Le Roi est là. Et il ne fera aucun cadeau.
Table of contents
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Chapter 1 - Chapitre 1

Le réveil n'était jamais un bon moment pour Arian. C'était l'instant où il passait du rêve — où il avait encore une famille et un ventre plein — à la réalité froide de son petit réduit sous l'escalier. Il faisait encore nuit noire. Ses muscles étaient raides, et quand il essaya de s'étirer, une douleur aiguë lui traversa le dos.

Encore cette maudite coupure qui ne veut pas fermer, pensa-t-il en grimaçant.

La veille, l'intendant lui avait donné un coup de canne parce qu'il avait malencontreusement renversé un verre de vin. Pour un loup, une égratignure comme ça disparaîtrait en dix minutes. Pour Arian, c'était une semaine de souffrance. Il soupira, enfila sa vieille tunique grise qui sentait l'humidité, et attrapa son seau en fer.

Il savait que la journée allait être longue. Très longue. C'était le jour de la "Cérémonie des Triplés". Tout le palais était en effervescence pour Alaric, Soren et Cillian, les trois frères Alphas qui allaient devenir les chefs de la meute. Tout le monde ne parlait que de ça, de la fête, de la nourriture, et surtout de qui serait leur Luna.

Arian, lui, ne pensait qu'à une chose : finir son travail sans se faire remarquer.

Il sortit de sa cachette et marcha discrètement dans les couloirs. Le palais était déjà plein de décorations. Il y avait des bannières partout, des tapis rouges tout neufs. C'était beau, mais pour Arian, c'était juste plus de surfaces à nettoyer. En arrivant dans la Grande Salle, il se sentit tout petit. Le plafond en verre montrait les dernières étoiles, et le sol en marbre semblait immense.

— Ben alors, Valerius ! T'es déjà en train de dormir debout ?

C'était Silas, l'assistant de l'intendant. Un type qui aimait se sentir puissant en rabaissant les serviteurs. Il n'était pas un grand guerrier, mais face à un humain comme Arian, il se prenait pour un roi.

— Non, monsieur. Je commence tout de suite, répondit Arian en baissant les yeux.

— Tu as intérêt. Les Alphas arrivent bientôt pour vérifier la salle. Si je vois une seule trace de doigt sur ce sol, je te jure que tu passeras la nuit dans les cachots. Et surveille tes arrières, Lysandra arrive aussi pour ses préparatifs. Tu sais qu'elle ne supporte pas de voir ta tête de rat quand elle est de mauvaise humeur.

Arian ne répondit rien. À quoi bon ? Il se mit à genoux sur le sol froid et commença à frotter. Ses mains étaient sèches, la peau était toute abîmée à cause de l'eau de Javel et du savon. Ça le brûlait, mais il continuait. C'était sa vie depuis qu'il avait dix ans. Frotter, obéir, se taire.

Pourquoi moi ? se demanda-t-il en fixant son reflet flou dans le marbre. Pourquoi la Déesse de la Lune m'a laissé tout seul ici ?

Il n'avait pas de loup pour le protéger, pas d'amis. Les autres serviteurs, même les plus gentils, évitaient de lui parler de peur d'être mal vus. Il était l'intrus. L'humain inutile.

Soudain, le bruit d'une conversation attira son attention. Deux servantes passaient avec des piles de draps en soie.

— Tu as vu la robe de Lysandra ? Elle est magnifique. Elle est sûre que la lumière de la Déesse va tomber sur elle aujourd'hui.

— En même temps, qui d'autre ? Elle est la plus belle de la meute. Imagine, être la femme de trois Alphas comme eux... Elle va avoir tout ce qu'elle veut.

Arian serra sa brosse un peu plus fort. Si Lysandra devenait la Luna, ce serait la fin pour lui. Elle le détestait. Une fois, elle l'avait fait tomber exprès dans les escaliers juste parce qu'il "sentait trop l'humain". Elle était méchante, mais elle était riche et puissante.

Alors qu'il frottait une tache de graisse près de l'estrade, un frisson lui parcourut l'échine. L'air changea tout d'un coup. C'était comme si l'air devenait plus lourd, plus difficile à respirer. Il connaissait cette sensation. C'était l'odeur du pouvoir.

Les grandes portes du hall s'ouvrirent dans un grand fracas. Arian se figea, le cœur battant à toute allure. Il aurait dû partir, courir se cacher dans la cuisine, mais ses jambes ne voulaient plus bouger.

Trois hommes entrèrent. Ils étaient énormes, musclés, et dégageaient une telle confiance en eux que c'en était effrayant. Alaric marchait en tête avec un air sévère. Soren regardait partout avec un petit sourire moqueur, et Cillian fermait la marche, l'air prêt à bondir sur n'importe quoi.

Arian se fit tout petit contre un pilier, espérant qu'ils passeraient sans le voir. Il fixait ses propres genoux, priant pour que le temps passe plus vite. Mais les pas lourds des Alphas s'arrêtèrent brusquement.

Juste devant lui.

L'odeur de la forêt et du cuir remplit ses narines. C'était une odeur étrangement agréable, ce qui le troubla. Il leva un tout petit peu la tête et vit des bottes noires impeccables.

— Pourquoi cet humain est encore là ? demanda une voix grave et puissante.

C'était Alaric. Le grand frère. Celui qui ne souriait jamais.

Arian sentit un regard brûlant sur lui. Ce n'était pas le regard méprisant de Silas. C'était quelque chose de plus intense, de plus bizarre. On aurait dit que l'Alpha essayait de comprendre pourquoi son propre corps réagissait à la présence d'un simple serviteur.

— Je... Je finis juste le nettoyage, monsieur, balbutia Arian, la voix tremblante.

Il fit l'erreur de lever les yeux. Il croisa le regard bleu acier d'Alaric. Pendant une seconde, le monde disparut. Il n'y avait plus de palais, plus de cérémonie, juste ce lien invisible qui semblait tirer sur son cœur.

Alaric fronça les sourcils, l'air furieux. Ses narines frémirent comme s'il sentait un parfum inhabituel. Il semblait lutter contre lui-même.

— Dégage, cracha l'Alpha en se détournant brusquement. Sortez-moi ce gamin d'ici avant que je ne m'énerve.

Arian ne se le fit pas dire deux fois. Il ramassa ses affaires en quatrième vitesse et s'enfuit vers les cuisines, les mains tremblantes. Mais au fond de lui, il sentait que quelque chose venait de se briser. Il n'était plus le même qu'il y a cinq minutes. Et il avait l'impression que les Alphas non plus.