Réincarné dans le Corp d'un Cultivateur Ayant Atteint le Sommet du Dao

Yun Zhaohan n’était pas un prodige. Il n’était pas né sous une étoile brillante. Il n’était ni exceptionnel, ni béni par quelque lignée céleste. Mais il possédait un cœur pur, une volonté sincère, et une naïveté qui allait lui coûter la vie. Trahi par la personne en qui il avait placé toute sa confiance — une femme envoyée pour l’approcher et l’utiliser — Yun Zhaohan mourut d’une manière brutale, injuste, et humiliante. Son corps fut détruit, mais son âme refusa de disparaître. Au lieu de se dissiper dans le néant, elle erra, portée par un instinct de survie que même la mort n’avait pu éteindre. C’est ainsi qu’elle pénétra dans une zone interdite oubliée des vivants, un lieu où même les plus puissants n’osaient pas s’aventurer. Là, dans les profondeurs d’un sanctuaire oublié par le temps, reposait un cadavre dont la présence seule insufflait respect et crainte. Un corps ancien… intact… dont la simple existence défiait toute logique. Ce corps appartenait, sans que Yun Zhaohan ne le sache, à un être qui avait jadis atteint le plus haut sommet du Dao, un cultivateur suprême dont la puissance avait frôlé la perfection. Mort depuis des millions d’années, délaissé par les mondes, son ossature comme ses méridiens témoignaient d’une cultivation inimaginable. L’âme de Yun Zhaohan s’y accrocha. Et le miracle se produisit. Quand il ouvrit les yeux, il réalisa qu’il habitait désormais ce corps, mais celui-ci n’avait pas conservé son apparence d’origine. Le cadavre éternel avait rajeuni, retrouvant l’âge auquel son ancien propriétaire était mort : dix-huit ans. Et pourtant… quelque chose avait changé. Ce n’était ni le visage du défunt, ni celui de Yun Zhaohan, mais une fusion étrange, harmonieuse, presque divine — une beauté surnaturelle mêlée d’une aura ancienne. Ignorant totalement que ce corps avait déjà franchi tous les royaumes de cultivation, Yun Zhaohan recommença à cultiver comme un débutant. Et ce qu’il libérait sans le comprendre, c’était la puissance accumulée de deux existences. Chaque respiration éveillait des forces endormies ; chaque méditation réveillait un héritage scellé. Il n'était pas censé survivre. Il n’était pas censé revenir. Mais désormais, il possédait un corps suprême, un destin volé, et un pouvoir qui ne demandait qu’à ressurgir. Dans un monde divisé entre royaumes mortels et immortels, entre sectes avides et ambitions célestes, Yun Zhaohan marchera sur un chemin où n’existe aucune limite… …sinon celle qu’il choisira de briser.